4. Anotações ao Tratado da Sphera

(Da citada Introductio Geographica, de Apiano, 1533. A edição de 1514 também é ilustrada com a figura do meteoroscópio, a qual reproduzimos atrás).

b) Da “Annotatio V” ao cap. III da Geographia de Ptolomeu, de João Vernero:

“Meteoroscopium, quo Ptolommus ad geographiam concinnandam usus fuerat, si Ioanni de Regiomonte credimus, nihil aut parum admodum differt, ah filo instrumento quod armilla dicitur: cuius fabricationem auctor idem, in libro magnm compositionis tradidit. Mihi uero uidetur non satis esse idoneum. Primo, quantum ad materiem eiusdem meteoroscopii, quod si factum fuerit ex ligno ipsum per uaria habitudine aeris humida uel anda, dilatatur aut contrahitur, inflectitur aut rursus dirigitur organum igitur hoc pro nostris ex ipso inuentis, erro-rum fallacias crebre nobis offeret. Si uero meteoroscopium hoc: ex aere uel ferro fabrefactum extiterit, nimio constabit precio et ea de re non omni geographo erit comparandum: Idem denique meteoroscopium aereum aut ferreum; si fiat ea magnitudine, ut in eo gradus, graduumque partes designari possint, graue erit et ponderosum, et ob ponderis magnitudinem uiatoribus ferendum non est. negue usui commodum erit. Nam pro soluendo enodandoque problemate quopiam, orbes eius, multa temporis mora atque trepida quadam, ut ita dicam, palpitatione adinuicem sunt concinnandi donec problema ipsum eliciamus, id autem geographo, haud modicum pariet tedium. Igitur ego, quzedam plana meteoroscopia excogitaui, uariis descriptionum figuris deformata. Nam unum est triangulum, alterum quadrangulum, et quoddam est circulorum segmentis: aliud uero rectis tantum lineis aut curuis quibusdam designatum. De huiusmodi itaque meteoroscopiorum compositione et utilitate. librum unum scripsi, quem deo optimo maximoque opitulante. paulo post in publicum edam”.

(De Ioannis Verneri Nurembergen In primum lib rum Geographiffl Claudii Ptolomxi Argumenta Paraphrases et Annotationes, na citada edição de 1533, fol. 33 r).

Estas linhas de Pedro Nunes inculcam ainda alguns outros problemas, como, por exemplo, o de saber se o meteoroscópio, na descrição de Regiomontano, foi dado a conhecer em Portugal por Martim Behaim, como parece ter sugerido Sebastião Francisco Mendo Trigoso, e se efetivamente este instrumento podia servir, ou serviu, o progresso da nossa ciência náutica; deixá-los-emos, porém, em suspenso, visto o seu lugar adequado ser o derradeiro volume de apêndice a estas Obras.

4.ª p. 155, 1. 2: No texto sic: “a ouliuel”, que mantivemos; porém, a p. 200, 1. 4, Pedro Nunes escreveu: “ao liuel”.

5.ª p. 155, 11. 10-18: Esta crítica de Pedro Nunes à aplicação náutica do meteoroscópio foi referida e interpretada por A. Rome nas seguintes páginas da monografia L'Astrolabe et le Météoroscope d'après le commentaire de Pappus sur le 5e livre de l'Almageste, in Publications du Laboratoire d'Astronomie et Géodésie de l'Université de Louvain (IV, 1927), pp. 145-146:

“Problème 4: Trouver quel angle fait au zénith avec le méridien le grand cercle mené par le chemin”.

“Solution: Ce problème d'azimut doit se comprendre en tenant compte de l'enchainement des idées dans le passage de la Géographie ou r il se trouve. Ii s'agit, dans le chapitre 3, de prouver qu'on peut calculer la circonférence de ia terre en mesurant un arc de grand cercle quelconque. En théorie, Ptolémée n'en pouvait pas douter puisqu'il ne pouvait pas supposer que la torre ne fat pas sphérique. En pratique, il fallait montrer la possibilité de réaliser la mesure d'un arc de grand cercle quelconque. Ayant déterminé 'ia longitude et Ia latitude,des deux extrémités de la base,choisie, ii s'agit ici de trouver sous quel angle cette base coupe ia méridienne en un point quelconque du trajet à mesurer.

On règle l'appareil sur la latitude du lieu et on rinstalle suivant la méridienne. On place l'armille méridienne n° 6 sur le point de réguateur représentant la longitude,du point x dont on cherche la,direction; ensuite, sur cette armille 6, on reporte la latitude du point x dont on a ainsi représenté le zénith. L'armille 9 amenée en regard de ce zénith, représentera le chemin'. S'il y,avait un horizon gradué, l'angle azimutal se lirait directement; comme nous croyons qu'il n'y en avait pas, nous,supposons que, laissant en place l'armille 9, on mettait l'armille equatorial 5 dans le rplan horizontal, et que l'azimut se lisait sur la graduation de l'armille n° 5.

L'appareil sert dom ici à guider un cherninement géodésique suivant un grand cercle. On ne peut pas no pas songer qu'il pourrait tout aussi bien, en théorie,du moins, guider une navigation suivant un grand cercle. C'est ce qui lui ature les critiques de Pero Nunez:

Si nous le comprenons bien, le navigateur portugais remarque que l'azimut d'un point sur la terre ne peut se mesurer par observation directe que pour des points très rapprochés, et alors il est Mutile de le oonnaitre. Ii n'est pias question de cela dans la Géographie. Quant à naviguer suivant un grand cercle, c'est pour Nunez une idée absurde, `parce qu'il n'y a pas de chemin sans,detour'. Il objecte les grandes chances d'erreur que présenterait le système et il en appelle ceux qui savent naviguer'. Tout cela ne prouve pas que l'antiquité n'a pas connu des méthodes scientifiques de se guider en mer, quitte à corriger empiriquement, en se fiant au flair des pilotes, ce que le résultat des appareils avait d'erroné. Seulement, une phrase de la Géographie (Livre I, ch. 4, § 2) nous fait croire qu'il ne faut pas,s'exagérer le niveau scientifique des marins: loin de déterminer leur route,d'après la longitude et la latitude de,l'endroit ou l'on veut,aller, ce sant les coordonnées géographiques qu'ils trouvaient par la route, estimée à son tour à l'aide,du vent. Du temps d'Hipparque, on disait que deux villes se trouvaient sur le même méridien, lorsqu'on,allait de l'une à l'autre par vent du nord ou vent du sud. Naturellement, d'Hipparque à Hippalus, il y a 200 ans, et,d'Hippalus à Ptolémée, il y en a cent de plus. Mais il est bien sur que les méthodes que le.grand astronome de Rhodes voulait substituer à l'empirisme de ses contemporains, étaient restées pure théorie au temps de Ptolémée, et le sont,restées toujours. Or si la science nautique avait progressé, ia cartographie l'aurait fait aussi”.

6.ª p. 154, ll. 8 e 9: Este juízo de Pedro Nunes acerca do meteoroscópio foi textualmente plagiado por Alonso de Santa Cruz, no Libro de las longitudines y manera que hasta ahora, se ha tenido en el arte de navegar, publicado pelo Centro de Estudios Americanistas, sob a direção de D. António Blásquez, en 1921, em Sevilha: “Por manera que se ha de entender que el rneteoroscópio de Ptolomeo no es sino para excusar el trabajo de los números”. (Escólio ao cap. I da Geographia de Ptolomeu, p. 87).           

Deve-se a Luciano Pereira da Silva o primeiro cotejo destes textos, que dele deu notícia no estudo intitulado “Pedro Nunes espoliado por Alonso de Santa Cruz”, publicado no fasc. VIII, do vol. III (e em separata) da Lusitania, Revista de Estudos Portugueses, Lisboa, 1925.        

Ver infra, nota 9, a transcrição integral do escólio de Alonso de Santa Cruz.

7.ª p. -55, 1. 30: No Tratado em defensam da carte de marear (vol. I, p. 200 e segs.).

8.ª P. 156, 1. 2: No texto: “meridiaoos”. Emendado.

9.ª p. 156, 11. 3-5, sobre a citação de Vernero: Pedro Nunes refere-se à seguinte exposição de Johann Werner, ob. e ed. cit. de 1533, fols. 32v e 33 r:

“Cap iii. Qualiter ex stadiasmo cuiusdam direta distantia:


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