Espinosa e a publicação do Tratado Teológico-Político

Foi Espinosa cúmplice do estratagema?

Não conheço factos que determinem uma opinião; apenas indícios que inculcam a conjetura de haver sido alheio ao ludíbrio. As despesas de impressão do Tratado não é provável que tivessem corrido por conta de Espinosa. As lentes que «o judeu de Voorburgo» polia, e cuja perfeição Cristiano Huyghens louvava, asseguravam-lhe apenas o parco sustento diário; as despesas teriam saído, pois, do bolso de alguns amigos, entre os quais Jarig Jelles, comerciante de Amesterdão, Simon de Vries, Pieter Balling, Louis Meyer e Jan Bouwmeester. Sendo assim, o ardiloso expediente teria nascido de quem, a um tempo, desejava servir a causa da liberdade do pensamento e não esquecia a indemnização do capital despendido.

E uma hipótese; porém verosímil, se nos lembrarmos que Jarig Jelles, em 1663, custeou as despesas dos Renati Descartes Principiorum Philosophiae Pars I et II, more geometrico demonstratae, per Benedictum de Spinoza Amstelodamensem; em 1671 (17 de Fevereiro) recebia uma carta de Espinosa rogando-lhe que impedisse a impressão da tradução holandesa do Tratado, cuja notícia lhe havia chegado, a qual sem dúvida determinaria a interdição da obra, sem vantagem para a causa e para ele próprio; e, finalmente, em 1677, logo após o passamento de Espinosa, foi ainda Jelles quem concorreu, com Louis Meyer, para a publicação e redigiu o prefácio (anónimo) das Opera Posthuma, nas quais se incluía como peça capital a Ética.               

O fingimento dos títulos anódinos escamoteara a proibição legal da venda do Tratado; sobre o autor, porém, caía a rede das suspeições.              

À cautela, prudentemente, Espinosa, mudou de residência; trocou a pequena aldeia de Voorburgo, onde lhe espiavam os passos, talvez inocentemente, porque o mexerico era a única distração dos moradores, pela Haia, a capital, onde melhor podia viver a seu modo e apagar-se silenciosamente. É esta uma das vantagens apreciáveis da cidade, e sempre no-la recordarão Descartes, libertando-se dos importunos, Espinosa afastando-se dos curiosos intriguistas, e Lamartine, justificando-a para poetas e pensadores:          

Il faut se séparer, pour penser, de la foule

Et s'y confondre pour agir.

Fugindo à intriga mesquinha, Espinosa não evitou a denúncia dos adversários de ideias e crenças.       

Soltou-a um estranho. 

Foi Stoupe, aquele soldado e pastor de quem já falámos, que na Religion des Hollandois, em Maio de 1673, o apontou como autor de ímpio e corrosivo sistema, acusando ao mesmo tempo os teólogos neerlandeses de tibieza na refutação: «It a fait, depuis quelques années, un livre en latin, dont le titre est Tractatus theologo politicus (sic), dans lequel il semble avoir pour but principal de détruire toutes les Religions, et particulierement la Judaïque et la Chretienne, et d'introduire l'atheïsme, le libertinage et la liberté de toutes les Religions.

Il soutient qu'elles ont toutes esté inventées pour l'utilité que le public en reçois, afin que tous les citoyens vivent honêtement et obéissent à leur Magistrat, et qu'ils s'adonnent à la vertu, non pour l'esperance d'aucune recompence aprés la mort, mais pour l'excellence de la vertu en elle-mesme, et pour les avantages que ceux qui la suivent en reçoivent dés cette vie. Il ne dit pas ouvertement dans ce livre l'opinion qu'il a de la Dinivité, mais il ne laisse pas de l'insinuer et de la découvrir. Au lieu que, dans ses discours, il dit hautement que Dieu n'est pas un Entre doué d'intelligence, infiniment parfait et heureux comme nous l'imaginons, mais que ce n'est autre chose que cette vertu de la Nature qui est répanduë dans toutes les Creatures…

«Ce Spinoza vit dans le pais; il a demeuré quelque temps à la Haye, oú i1 estoit visité par tous les esprits curieux, et mesme par des filies de qualité, qui se picquent d'avoir de l'esprit au-dessus de leur sexe. Ses Sectateurs n'osent pas se découvrir, parce que son Livre renverse absolument les fondements de toutes les Religions et qu'il a esté condamné par un décret public des Etats, et qu'on a deffendu de le vendre, bien qu'on ne laisse pas de le vendre publiquement. Entre tous les Theologiens qui sont dans ce pais, il ne s'en est trouvé aucun qui ait osé écrire contre les opinions que cet Autheur avance dans son Traité. J'en suis d'autant plus surpris que l'Autheur faisant paroitre une grande connoissance de la langue hebraique, de toutes les ceremonies de la Religion Judaïque, de toutes les coâtumes des Juifs et de la Philosophie, les Theologiens ne sçauroient dire que ce livre ne merite point qui'ls prennent la peine de le refuter. S'ils continuent dans ce silente, on ne pourra s'empêcher de dire, ou qu'ils n'ont point de charité, en laissant sans réponse um Livre si pernicieux, ou qu'ils approuvent les sentiments de cet Autheur, ou qu'ils n'ont pas le courage et la force de les refuser».

A informação do Stoupe era acintosa, e não exprimia a verdade quando acusava de tibieza os teólogos holandeses.

Stoupe ignoraria, sem dúvida, a epístola particular que Lambert de Velthuysen, cartesiano zeloso e médico em Leide, dirigiu em 24 de Janeiro de 1671 a Jacob Osten, na qual criticava tão vivamente o Tratado, que não hesitava em denunciar o seu anónimo autor como mestre ardiloso do ateísmo puro e simples, assim como a carta, particular também, de Filipe van Limborch, armeniano, a Olivarius Doiley, de23 de Junho de 1671; mas não devia ignorar, se houvesse sido diligente e equânime, as refutações de Jan Melchior, de Utrecht: Epistola ad amicum, 1671 (com as iniciais J. M. V. D. M.) e Epistola qua ad examen vocatur Tract. Theol. Pol., de 1672. Por isso, se compreende a indignação do holandês Jan Brun contra Stoupe, a cujo libelo respondeu, dois anos depois, com outro libelo, não menos difamatório e acerbo: La Veritable Religion des Hollandais, avec une apologie pour la religion des Etats généraux des provinces unies; contre le libelle diffamatoire de Stouppe, qui a pour titre la Religion des Hollandais, representée en plusieurs lettres écrites par un officier de l'armée du roi, à un pasteur et professeur en théologie à Berne, par Jean Brun, ministre du roi, des armées… Amesterdão, 1675.

Jan Brun não poupou Stoupe; ao pastor, repreende-lhe os costumes, e ao soldado, põe em dúvida a bravura. Porém, o que ressalta do seu livrinho é a apologia da Igreja reformada da Holanda contra as calúnias de Stoupe, notadamente a de ver no silêncio conivência com a doutrina do Tratado Teológico-Político. « Il (Stoupe) dit donc, que Spinoza est un homme, qui est né Juif, qui n'a point abjuré la Religion des Juifs, ni embrassé ia Religion des Chrétiens. S'il est Juif ou non, cela n'etablit ni ne rdine pas la Religion des Holandois. Je crois pourtant, que Stoupe se trompe quand il dit, qu'il n'a point abjuré la Religion des Juifs, puis-qu'il ne renonce pas seulement à leurs sentimens, s'estant soustrait de toutes leurs observations et de leurs ceremonies; mais aussi qu'il mange et boit tout ce qu'on lui propose, fut-ce méme du lard et du vin, qui viendroit de la cave du Pape, saras s'informer s'il est Cascher ou Nesech. Il est vrai qu'il ne fait pas profession d'aucune autre, et il semble estre fort indifferent pour les Religions, si Dieu ne lui touche le cceur. S'il soutient toutes les opinions, comme Stoupe les lui attribue, ou s'il ne les soutient pas, je ne le rechercherai pas, et Stoupe se seroit passé avec plus d'edification d'en parler. Ii s'en pourra justifier lui-même, s'il veut. Je n'examinerai pas non plus, s'il est l'auteur du livre, qui a pour titre Tractatus Theologico-Politicus. Au moins l'on m'assure, qu'il ne le veut pas reconnoitre pour son fruit, et si l'on doit croire au titre, il n'est pas imprimé en ces Provinces, mais à Hambourg. Mais prennons que ce méchant livre soit imprimé en Hollande; Messieurs les Estats ont tâche de l'étouffer en sa naissance et Pont condané et en ont deffendu le debit par un Decrét public; dés aussi tôt qu'il vit le jour en leurs pais, comme Stoupe lui même le confesse. Je sçai bien qu'il s'est vendu en Angleterre, en Allemagne, en France et même en Suisse, aussi bien qu'en Hollande; mais je ne sçai pas, s'il a esté defendu en ces païs-la. Messieurs les Estats encore presentement, que je suis occupé à ecrire ceei, témoignent leur pieté et le deffendent de nouveau avec plusieurs autres de cette trempe.


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